Mes visites dans les Alpes Maritimes

NICE (2) - Balade en moto sur la grande Corniche

Mardi 23/09/2014


Vous me reconnaissez malgré mon casque de cosmonaute ?


Une route panoramique.

On a suivi la Grande corniche de Nice jusqu'à la Turbie. 


"La grande corniche a été créé par Napoléon, le long de l'ancienne voie romaine existante Via Aurélia. Elle serpente en partie à une hauteur culminante de plus de 500 m au-dessus du niveau de la mer. A Monaco, elle n'atteint que 450 m d'altitude. A partir de la grande corniche, on a de nombreux panoramas grandioses".



Il s’agit de l’ancienne route de Gênes, primitivement nationale 7, qui est la première construite des trois corniches reliant Nice à la frontière italienne. Elle fut construite sous le premier Empire entre 1804 et 1814, date où elle atteignit le pont Saint-Louis. En 1808, elle était arrêtée à La Turbie faute de crédits.

On fit monter cette route très haut pour la préserver de bombardements éventuels d’une flotte ennemie. C’est pour cette même raison qu’au départ de Nice, elle contourne des collines qui la cachent à la vue depuis la mer. Elle constitua à l’époque un énorme progrès car les princes de Savoie n’avaient jamais voulu construire de routes entre Nice et l’Italie de peur des invasions qui se produisirent malgré tout en suivant les traces de l’ancienne voie romaine Julia Augusta. Bonaparte en eut l’idée lorsqu’il partit de Nice pour entamer la campagne d’Italie en avril 1796.

À la fin du siècle dernier, elle permit aux habitués du casino de Monte-Carlo nouvellement construit, de rejoindre le lieu de leurs rêves, d’où la construction du funiculaire La Turbie-Monaco. Auparavant, on allait à Monaco par bateau avec tous les aléas que cela pouvait comporter, outre que le capitaine du vapeur du service régulier aménageait les horaires au gré de sa fantaisie. Rappelons que la Moyenne Corniche et la Corniche Inférieure sont de construction beaucoup plus récente puisqu’elle s’étale du début du siècle aux années trente."

Eh oui, une sacrée différence avec les siècles passés.

Image d'Internet : http://www.nicerendezvous.com

"Cette zone, privilégiée par sa position dominante a été occupée par des peuplades celto-ligures qui y édifièrent de nombreux ouvrages défensifs. Des fouilles menées sur le mont Bastide par les chercheurs de l'université de Nice-Sophia Antipolis ont confirmé l'existence d'un site pré-romain et romain occupé de 200 avant J.C. jusqu'au IIIe siècle de notre ère."
Cette route offre un panorama extraordinaire sur toute la côte depuis l’Italie jusqu’à l’Esterel, et sur les montagnes jusqu’au Mercantour. 
La Côte vue du... haut.... un panorama stupéfiant de beauté.



Vers l'intérieur, les pré-Alpes et le ciel bleu.


Là on voyait des hommes encordés qui faisaient l'escalade de ce rocher.
Regardez bien entre les deux branches d'arbre, au milieu.


Regardez, il y a un grimpeur entre les branches, sur le rocher, bien sûr.


Au plus haut point de la Grande Corniche, se trouve La Turbie, qui, par sa position de promontoire sur l’ancienne Via Julia Augusta, a eu au cours de l'Histoire un rôle stratégique et défensif.

"Les Romains ont choisi le lieu pour y ériger le monumental Trophée d'Auguste, à la gloire de l’Empereur, les Comtes de Provence l’ont transformé en forteresse et les premiers hivernants de la Côte d’Azur en ont fait l’une de leur destination préférée."



Randonnée ☞ ( http://www.ville-la-turbie.fr/index.php?id=4808)
Le tour de la Tête de Chien : temps : 2 h / aller-retour - Niveau : bon marcheur.



Sur les anciennes casernes de la Tête de Chien, on découvre le panorama sur la
Principauté de Monaco.





En blanc sur la droite, le Palais princier. On était sur le promontoire de La Turbie.



Une vue vers le bas en direction de la mer.

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