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ANTIBES - Musée d'Archéologie - Journées du Patrimoine (2)

Dimanche 21/09/2014

Le Bastion Saint-André

Créé en 1963, le Musée d'Archéologie est installé dans le bastion Saint-André, un bastion des fortifications militaires construites par Vauban à la fin du XVII ème siècle.

Le bastion Saint-André s'intégrait alors à l'ensemble des fortifications qui enserraient Antibes, ville frontière entre le Royaume de France et le Comté de Nice. Des douze bastions qui se trouvaient sur les remparts d’Antibes, seul subsiste le bastion Saint-André.

Les murailles sont d'une épaisseur de 3 mètres. Gardien des vestiges terrestres et sous-marins de l'antique Antipolis, le bastion est désormais le siège du musée d'archéologie, qui abrite l'ensemble des collections mises à jour lors des fouilles de la ville et de ses fonds marins.

Le bastion Saint-André est constitué de deux galeries voûtées en briques surmontées d’une vaste terrasse dallée. L’édifice est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1930.



Le musée d’archéologie 

Ce sont ces deux galeries voûtées du bastion Saint-André qui abritent le musée d’archéologie depuis sa création. L’histoire de la Collection commence au XVe siècle avec la découverte et la publication de plusieurs inscriptions gallo-romaines dont la stèle de l’enfant Septentrion.

Récemment ré-aménagé, ses deux galeries abritent les collections d'archéologie de la ville d'Antibes, permettant de retracer l'Histoire de l'agglomération pendant l'antiquité.

Le musée présente essentiellement des vestiges archéologiques de la période gallo-romaine. Des fragments de céramiques grecques et des amphores côtoient des céramiques ioniennes et grecques, des inscriptions des objets votifs et des amphores trouvées sur le site d’Antipolis fondé au VI siècle avant J.C.

Antibes devenant dès le IIIe siècle avant J.-C une plaque tournante des échanges avec Rome, les traces de cette époque restent nombreuses. On peut ainsi admirer des restes de monuments, des céramiques, des épaves de navires et tout particulièrement le trésor de l’anse Saint-Roch.




La genèse du Musée

Les collections constituées dès 1928 par Romuald Dor de la Souchère, furent exposées à l'origine dans le Château Grimadi, premier musée d'Histoire de la ville.

Jusqu'au début des années 60, le développement des techniques de fouilles sous-marines et la multiplication des recherches archéologiques dans la vieille ville et les quartiers périphériques augmentèrent considérablement les découvertes majeures.

L'importance de ce patrimoine archéologique justifia la création d'un lieu exclusivement consacré à l'archéologie. Le Bastion Saint-André fut alors choisi et inauguré en 1963.

Depuis, ses collections s'enrichissent régulièrement des découvertes archéologiques. Aujourd'hui, lieu de conservation de ce patrimoine, il est aussi une structure de recherche et un lieu d'animation culturelle.

Le parcours dans le Musée

(Les photos sont interdites à l'intérieur du Musée).

Le parcours du musée débute aux origines de la ville d'Antibes (Antipolis dans l'Antiquité) qui fut d'abord, au VIe siècle avant notre ère, un oppidum ligure avant d'être une colonie massaliote.

Au 1 er siècle avant J.C., Antipolis devint une cité romaine autonome, rattachée à la province de la Narbonnaise. C'est à partir de cette période qu'elle produisit un abondant monnayage de bronze, caractérisé par une légende en grec et la présence de l'effigie d'Artémis  au revers.

A partir de l'époque augustéenne, la cité se dota de toutes les infrastructures caractéristiques des villes romaines : théâtres, amphithéâtres, thermes, aqueducs. La plupart des monuments ne sont plus visibles aujourd'hui, mais leur présence est attestée par les fouilles archéologiques ou bien par des plans anciens.

La situation privilégiée de la cité en fit rapidement un port de commerce florissant, siège d'un trafic maritime intense comme en témoignent les nombreuses épaves et leurs chargements découverts au large des côtes.

Tombes, sarcophages, urnes et stèles funéraires révèlent ensuite les différentes pratiques liées au monde des morts.

Le parcours se poursuit avec l'évocation du cadre urbain de la cité : des mosaïques, des enduits peints ainsi qu'une fontaine monumentale en marbre, restituent le décor des habitats et des monuments publics.

Les faubourgs de la ville sont évoqués avec les vestges d'une agglomération secondaire découverte à Vaugrenier, à quelques kilomètres d'Antibes.

Un ensemble de céramiques de Grèce, d'Etrurie et de Grande-Grèce permettent aussi d'évoquer les séries de vases peints, témoins des échanges commerciaux entre les différents peuples du monde méditerranéen.


Le parcours se poursuit avec l'évocation du cadre urbain de la cité : des mosaïques, des enduits peints ainsi qu'une fontaine monumentale en marbre restituent le décor des habitats et des monuments Publics.

Enfin, les faubourgs de la ville sont évoqués avec les vestiges d'une agglomération secondaire découverte à Vaugrenier, à quelques kilomètres au nord d'Antibes.

Toutes ces informations proviennet de la feuille remise à l'entrée du Musée lors de ma visite et du site web ☞ http://www.antibes-juanlespins.com/les-musees/darcheologie

Une superbe vue sur la mer

Jouissant d'une situation privilégiée en front de mer, il offre depuis sa terrasse un panorama exceptionnel sur la vieille ville d'Antibes et le cap d'Antibes.



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